Le rôle des rénovations de logements collectifs dans la revitalisation des communautés

Quand la durabilité rencontre la performance des actifs

Le marché canadien du logement se caractérise de plus en plus par des pénuries structurelles de l’offre et des problèmes d’accessibilité. Bien que la construction de nouveaux bâtiments soit au premier plan des discussions, il existe des arguments convaincants en faveur de la revitalisation des logements multifamiliaux existants au Canada. Par rapport à la construction de nouveaux bâtiments, les rénovations offrent une solution pratique et rapide, qui redonne vie à des quartiers anciens tout en réduisant l’impact sur l’environnement. Les propriétaires d’immeubles multifamiliaux ont tout intérêt à continuer d’explorer le pouvoir de transformation des rénovations à grande échelle pour résoudre la crise du logement, favoriser un avenir plus durable et créer de la valeur pour les investisseurs.

Prolonger la durée de vie des biens immobiliers anciens

De nombreux investisseurs d’aujourd’hui sont à la recherche d’opportunités ayant un objectif précis. Ils prennent en compte l’impact social et environnemental d’une entreprise avant d’investir, recherchant à la fois le rendement et des options durables et éthiques qui correspondent à leurs valeurs. Les fonds d’investissement avant-gardistes offrent à cette cohorte d’investisseurs une option d’investissement qui concilie ces souhaits.

Investir dans des biens immobiliers anciens et prolonger leur durée de vie est un moyen efficace et abordable de créer des espaces modernes avec une empreinte carbone réduite dans des communautés recherchées. Le Global Status Report des Nations unies constate que «le secteur des bâtiments et de la construction contribue de manière significative au changement climatique mondial, puisquil représente environ 21% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. En 2022, les bâtiments étaient responsables de 34% de la demande mondiale dénergie». Dautres sources ont montré que la modernisation dun bâtiment existant émet 50 à 75% de carbone en moins par rapport à la construction dun nouveau bâtiment. Contrairement aux nouveaux développements, qui nécessitent dimportantes ressources en bâtiments et des perturbations de lenvironnement pour créer des infrastructures auxiliaires, une approche plus respectueuse de lenvironnement consiste à mettre laccent sur ladaptation durable des bâtiments existants.

Selon les données compilées par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), plus de 80 % des immeubles locatifs du Canada ont été construits avant l’an 2000. Avec un parc de logements vieillissant, l’entretien et la modernisation de ces propriétés est le moyen le plus rapide de résoudre la crise du logement dans notre pays. Les bâtiments anciens peuvent être modernisés assez rapidement pour améliorer l’efficacité énergétique et transformer les espaces de vie en utilisant l’infrastructure existante et en minimisant les perturbations extérieures. Cette stratégie accroît la valeur à long terme des biens existants et correspond aux priorités des investisseurs.

Une approche collaborative

Si la transformation de propriétés vieillissantes en habitations modernes et durables présente des avantages, la réalisation de ces rénovations à grande échelle nécessite de l’innovation et une collaboration entre les entités publiques et privées. Les propriétaires ont la possibilité de travailler en étroite collaboration avec les institutions financières et les différents niveaux de gouvernement, en particulier lorsque des programmes sont proposés pour encourager les projets de construction écologique. Les propriétaires immobiliers qui mettent à profit le potentiel de cette solution ont pu montrer comment l’investissement stratégique dans les bâtiments anciens peut générer de solides performances financières pour les investisseurs, en particulier lorsqu’ils établissent des partenariats avec les pouvoirs publics et explorent les possibilités de financement.

Avenue Living a récemment prouvé les avantages de ce type de solution en utilisant avec succès les programmes offerts par la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC) et la Banque de Montréal (BMO) pour accéder à des structures de financement soutenant des initiatives d’efficacité énergétique. Ces types d’offres de financement peuvent aider à mener à bien des projets ambitieux de rénovation à grande échelle. En obtenant des conditions de prêt favorables, les propriétaires peuvent mettre en œuvre des rénovations durables tout en maintenant des prix de location compétitifs sur le marché, sans compromettre le rendement pour l’investisseur.

Étude de cas : La propriété SunRise à Edmonton, en Alberta

La transformation de la propriété The SunRise à Edmonton est un exemple récent de la manière dont un fournisseur de logements peut revitaliser un parc de logements vieillissants. Anciennement connu sous le nom de Capital Tower, cet immeuble de 12 étages et de 179 logements construit en 1970 est situé dans un endroit privilégié, mais il était sous-utilisé sur le marché locatif local parce qu’il nécessitait d’importantes rénovations. Plutôt que de démolir et de reconstruire, Avenue Living a donné une nouvelle vie au bâtiment grâce à des améliorations durables sur le plan environnemental.

D’importantes rénovations ont été entreprises dans le but de réduire l’empreinte carbone du bâtiment tout en mettant en valeur le patrimoine culturel du quartier grâce à une fresque unique de panneaux solaires conçue par l’artiste autochtone local Lance Cardinal. Les panneaux solaires produisent de l’énergie utilisée par les parties communes du bâtiment tout en constituant une installation artistique remarquable. Avec ses 26 mètres de haut, il s’agit du plus grand réseau artistique vertical de panneaux solaires d’Amérique du Nord.

Sous la façade solaire, une nouvelle isolation des murs extérieurs du bâtiment a permis d’améliorer l’efficacité de l’intérieur. Associées à de nouvelles fenêtres à triple vitrage, ces mesures contribuent à maintenir le confort des résidents tout au long de l’année et permettent aux systèmes de chauffage et de climatisation de fonctionner plus efficacement. L’intérieur du bâtiment a également fait l’objet d’une rénovation en profondeur, avec des mises à jour dans les suites pour moderniser l’intérieur, améliorer le chauffage, la climatisation et la ventilation, et réduire les émissions globales de gaz à effet de serre.

Le financement des améliorations apportées au SunRise a été obtenu par le biais des offres de BMO disponibles pour les initiatives d’efficacité énergétique.

En donnant la priorité à la durabilité, à l’accessibilité et à l’engagement communautaire, Avenue Living continue à construire un portefeuille qui s’aligne sur les valeurs des investisseurs d’aujourd’hui. Ce modèle, qui a fait ses preuves, vise à obtenir des rendements financiers élevés tout en procurant des avantages sociaux et environnementaux à long terme. Grâce à des partenariats stratégiques, à une revitalisation innovante des propriétés et à un engagement en faveur des principes ESG, Avenue Living ouvre la voie à un avenir plus durable, un bâtiment à la fois.


Clause de non-responsabilité de l’AIR

Les points de vue et opinions exprimés dans cet article n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue ou la position de l’Association pour l’investissement responsable (AIR). L’AIR n’approuve, ne recommande ni ne garantit aucune des revendications formulées par les auteurs. Cet article est conçu comme une information générale et non comme un conseil en investissement. Nous vous recommandons de consulter un conseiller qualifié ou un professionnel en investissement avant de prendre une décision de placement ou liée à un investissement.

L’investissement d’impact dans les actions de sociétés ouvertes

Par le passé, le principal mécanisme d’investissement d’impact a été le financement par le biais de placements en capital-investissement ou d’émissions de titres de créance. On pourrait l’expliquer, du moins en partie, par le lien évident avec l’additionnalité du financement, l’harmonisation avec la nature à long terme des objectifs d’impact et une mesure d’impact plus simple pour le financement de projets précis.

Ces dernières années, le discours sur l’investissement d’impact a évolué, ce qui a entraîné une plus grande appréciation des actions de sociétés ouvertes en tant que catégorie d’actif dans l’investissement d’impact. Selon nous, deux grandes raisons l’expliquent :

  Le fait de relever les défis mondiaux implique qu’il faut tirer parti des actions de sociétés ouvertes, car elles donnent accès aux vastes capitaux nécessaires pour entraîner des changements importants. L’insuffisance de fonds persistante pour atteindre les cadres de travail, comme les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, témoigne de cette urgence.

  La capacité de mesurer les impacts, tant positifs que négatifs, des placements en actions publiques s’est améliorée. Compte tenu de la valeur accordée à la mesure de l’impact par les investisseurs, cette évolution a augmenté la capacité des actions cotées en bourse à agir en tant que catégorie d’actif à impact.

Même si les investissements d’impact dans les actions de sociétés ouvertes n’en sont encore qu’à leurs débuts, nous croyons que ces facteurs seront à la base de la croissance continue du marché de l’investissement d’impact à l’avenir.

À l’échelle mondiale, les actifs sous gestion liés à l’impact s’élèvent maintenant à 1 600 milliards de dollars américains1, soit un peu plus de 1 % de l’actif géré à l’échelle mondiale. Comme la transparence s’est améliorée, les marchés des actions de sociétés ouvertes et des titres de créance publics ont connu la croissance la plus rapide dans le contexte de l’investissement d’impact. Cette croissance rapide n’est pas uniquement attribuable à une hausse des placements altruistes; nous croyons, de concert avec d’autres investisseurs d’impact, que l’impact et le rendement financier peuvent être positivement corrélés.

Les sociétés qui créent des produits novateurs ayant un impact et qui répondent à des besoins sociétaux non comblés peuvent accéder à des occasions de croissance intéressantes offertes par les marchés publics. Les sociétés de qualité devraient attirer des capitaux supplémentaires, la production de bénéfices permettant le réinvestissement pour générer un impact supplémentaire et des rendements composés pour les actionnaires.

Mettre les principes en pratique

Pour véritablement équilibrer le double objectif de l’impact positif et des rendements financiers, des processus devraient être en place afin d’établir une offre d’impact crédible et authentique. Le Global Impact Investing Network (GIIN) définit quatre caractéristiques clés de l’investissement d’impact2 qui, selon nous, devraient encadrer tout processus ou tout comportement et toute stratégie.

–  Intention : Nous savons que lorsque nous investissons, de nombreux biais et comportements peuvent faire en sorte que l’impact passe au second plan au profit de la recherche de rendement ou de la réduction de l’erreur de réplication. Pour l’éviter, le mandat d’investir dans des sociétés offrant des produits ou des services qui contribuent à un objectif environnemental ou social doit être clair, et il doit être doublé d’une théorie du changement pour chaque placement. L’impact devrait être une condition préalable à l’inclusion.

–  Preuves et données d’impact dans la conception des placements : Nous considérons l’intention comme une condition préalable, mais elle devrait être accompagnée d’une analyse qui décrit l’incidence de la société dans le monde réel. Nous croyons que sans une approche systématique de l’impact, il est impossible de démontrer que les placements sont pertinents pour la stratégie d’impact et qu’ils contribuent à l’objectif d’impact.

–  Gestion du rendement lié à l’impact : Une fois que l’impact est confirmé, son ampleur doit être mesurée, ce qui encourage les gestionnaires de fonds et les sociétés elles-mêmes à rendre des comptes et à produire des résultats tangibles à surveiller et à suivre. Cela peut également servir à orienter un programme de mobilisation pour les gestionnaires afin d’accélérer l’impact, un mécanisme supplémentaire clé pour les gestionnaires d’actions de société ouvertes qui pourrait comprendre l’établissement d’IRC au niveau du portefeuille ou de la société aux fins de production de rapports.

–  Contribution à la croissance de l’investissement d’impact : Nous prônons un marché d’impact suffisamment important pour répondre aux attentes des investisseurs finaux. Il pourrait s’agir de faire progresser le marché des placements d’impact au moyen de l’innovation et du partage des pratiques exemplaires, en agissant à titre de partenaire à long terme auprès des clients et des sociétés dans lesquelles nous investissons et en étant transparents quant à l’approche, aux réussites et aux lacunes.

Ces éléments ne devraient pas être tout à fait nouveaux pour les investisseurs. Nous effectuons régulièrement des recherches et des analyses détaillées. L’examen sous l’angle de l’impact est simplement une nouvelle façon d’absorber et de traiter l’information des sociétés, et nous croyons qu’une approche méthodique est importante pour éviter les biais susmentionnés.

Nous présentons ci-dessous une façon possible d’intégrer l’impact à la prise de décisions en matière de construction de portefeuille, en évaluant de manière égale les placements et la conviction à l’égard de l’impact au moment de déterminer la taille des positions, ce qui permet de mettre l’accent sur l’impact, tout en cherchant à maximiser le rendement des placements qui offrent des occasions d’impact.

Au niveau du portefeuille, cela peut être représenté par l’organigramme ci-dessous :

Quelle que soit la façon dont les investisseurs décident d’intégrer l’impact à leur analyse et à leur prise de décisions, l’investissement dans des actions de sociétés ouvertes peut avoir un impact à une échelle qui ne peut être obtenue que sur les marchés publics. Nous sommes conscients que les sociétés dans lesquelles nous investissons devraient toucher des millions de vies chaque jour, et nous croyons que de plus en plus de gens en sont conscients.

Comme les investisseurs finaux cherchent à mieux comprendre les répercussions de leurs placements dans le monde réel, plutôt que de les considérer simplement comme des prix affichés à l’écran, nous nous attendons à ce que le marché des placements d’impact continue de prospérer – et, parallèlement, de progresser vers la résolution de certains des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés en tant que société.


MENTIONS JURIDIQUES IMPORTANTES

Le présent document est uniquement d’intérêt général et ne saurait constituer un conseil de placement, une recommandation ou une incitation à acheter, vendre ou conserver un titre ou à adopter une quelconque stratégie de placement. Ledit document ne saurait constituer un quelconque conseil de nature juridique ou fiscale.

Les points de vue exprimés sont ceux du gestionnaire de placements et les commentaires, opinions et analyses sont en date de la publication du présent document et peuvent changer sans préavis. Les renseignements fournis dans le présent document ne constituent pas une analyse complète de tous les faits importants au sujet d’un pays, d’une région ou d’un marché.

Les sommes investies dans des fonds communs de placement peuvent donner lieu à des commissions, des commissions de suivi, des frais de gestion et d’autres frais. Veuillez lire le prospectus avant d’investir. Les fonds communs de placement ne sont pas garantis; leur valeur fluctue souvent et leur rendement passé n’est pas garant de leur rendement futur.

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Explorer les marchés émergents : 15 ans d’idées d’investissement

Au cours des 15 dernières années, Sarona Asset Management a affronté les complexités de l’investissement dans les marchés émergents, en affinant continuellement son approche pour équilibrer les rendements financiers et l’impact. Cette expérience a permis d’acquérir des connaissances précieuses sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, ainsi que sur les réalités de l’investissement responsable qui sont souvent négligées. Cet article présente les principaux enseignements tirés de l’expérience, en mettant l’accent sur les mesures à prendre par les investisseurs désireux de réussir sur ces marchés dynamiques.

1. Le défi des nouveaux gestionnaires de fonds

L’un des principaux enseignements est la difficulté de travailler avec des gestionnaires de fonds qui n’en sont qu’à leur première expérience. Si ces gestionnaires apportent souvent des idées novatrices et une connaissance approfondie du terrain, ils présentent également des risques d’exécution plus élevés en raison de leur expérience limitée et de leurs faiblesses institutionnelles. Nous atténuons ces risques en mettant l’accent sur une diligence raisonnable rigoureuse, un soutien à la gouvernance et un engagement concret. Les investisseurs doivent être prêts à fournir des conseils stratégiques et à faciliter l’apprentissage par les pairs afin de renforcer les capacités de leurs partenaires.

2. Éviter les pièges des stratégies d’investissement mixtes

Une erreur fréquente dans l’investissement dans les marchés émergents consiste à mélanger plusieurs stratégies d’investissement sans les aligner avec précision. Nous avons vu des cas où des fonds tentaient de combiner le capital-risque avec le capital-investissement à un stade ultérieur ou de combiner le capital axé sur l’impact avec des mandats purement financiers, ce qui a conduit à des incitations contradictoires et à des résultats sous-optimaux. Pour réussir sur ces marchés, il faut une discipline stratégique, c’est-à-dire s’assurer que les thèses d’investissement sont bien définies, que les capacités d’exécution correspondent à la stratégie et qu’il existe un alignement entre les investisseurs et les bénéficiaires des investissements.

3. Le rôle essentiel de la gestion du risque de change

Les fluctuations monétaires restent l’un des défis les plus persistants pour les marchés émergents. Au fil des ans, nous avons constaté qu’une mauvaise gestion des risques de change pouvait éroder les rendements, même dans le cas d’opportunités d’investissement à forte croissance. Bien qu’il existe des instruments de couverture, ils sont souvent coûteux ou indisponibles dans les économies frontalières. Notre approche a donné la priorité aux entreprises bénéficiant d’une couverture naturelle, c’est-à-dire celles qui génèrent des revenus en devises fortes ou qui disposent de solides chaînes d’approvisionnement locales. Les investisseurs doivent tenir compte du risque de change dans leur prise de décision et envisager de structurer leurs investissements pour atténuer l’exposition.

4. Les réalités d’une sortie réussie

La sortie des investissements dans les marchés émergents est rarement aussi simple que dans les économies développées. Les contraintes de liquidité, les obstacles réglementaires et l’instabilité politique peuvent tous avoir un impact sur le calendrier de sortie et les valorisations. Il est important de planifier très tôt les stratégies de sortie – en identifiant plusieurs acheteurs potentiels, en suscitant l’intérêt du marché secondaire et en veillant à ce que les entreprises soient construites dans une optique de création de valeur durable et à long terme. Un plan de sortie bien pensé est tout aussi crucial que la thèse d’investissement initiale.

5. Investir dans les marchés émergents n’est pas aussi risqué qu’on le croie

Une idée fausse très répandue est que l’investissement dans les marchés émergents est intrinsèquement délicat et risqué. Cependant, ces marchés peuvent offrir des rendements élevés et des opportunités significatives avec les bons partenaires locaux, un contrôle préalable approfondi et une approche disciplinée. Notre expérience a montré que les connaissances et les partenariats locaux sont essentiels pour atténuer les risques et dégager de la valeur. Plutôt que de considérer les marchés émergents comme trop complexes, les investisseurs devraient reconnaître les opportunités offertes par une stratégie et une exécution adéquates.

6. Transformer les revers en opportunités

Aucune stratégie d’investissement n’est exempte de défis, et les marchés émergents présentent des risques accrus, qu’il s’agisse de ralentissements économiques ou de changements géopolitiques. Cependant, les revers ont souvent été l’occasion de tirer les leçons les plus importantes. Par exemple, face à la sous-performance de certains fonds en portefeuille, nous avons tiré parti de ces expériences pour affiner nos critères de sélection et renforcer le suivi des portefeuilles. La clé est la résilience — l’adaptabilité et la volonté d’itérer sur la base des résultats obtenus dans le monde réel.

7. L’évolution de la mesure de l’impact

Il y a 15 ans, la mesure de l’impact était essentiellement qualitative. Aujourd’hui, les investisseurs exigent des mesures rigoureuses, fondées sur des données, pour évaluer les performances financières et sociales. Nous avons fait évoluer notre approche en intégrant des mesures ESG et d’impact dans notre processus décisionnel en matière d’investissement, en utilisant des cadres qui concilient responsabilité et praticité. L’avenir de l’investissement responsable réside dans la recherche d’un juste équilibre entre la complexité des mesures et les informations exploitables.

Les yeux tournés vers l’avenir

À l’aube de la prochaine décennie, les leçons tirées de notre parcours continueront d’inspirer notre approche. Les principales priorités sont l’approfondissement de la résilience climatique, le soutien aux gestionnaires de fonds dotés d’un sens aigu des finances et d’un impact social, et l’exploitation de la technologie pour améliorer l’efficacité des investissements. Les marchés émergents restent parmi les paysages les plus prometteurs, mais aussi les plus difficiles pour les investisseurs, et le succès à long terme exige à la fois de la sagesse et de l’action.


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Considérations des investisseurs pour l’évaluation des paramètres ESG dans les plans de rémunération des dirigeants

Au cours des dernières saisons des assemblées annuelles, l’inclusion d’indicateurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les plans de rémunération à court et à long terme des sociétés cotées en bourse dans le monde entier a constitué un domaine d’activité permanent. Des statistiques récentes basées sur les informations communiquées en 2024 indiquent que plus de 75 % des entreprises composant l’indice S&P500 intègrent des indicateurs ESG dans leurs plans de rémunération des dirigeants, contre deux tiers en 2021. Du côté des propositions d’actionnaires, l’activité s’est poursuivie en ce qui concerne le dépôt de propositions demandant l’inclusion d’indicateurs environnementaux ou sociaux dans les plans de rémunération soumis au vote des actionnaires.

La rémunération des cadres joue un rôle important en incitant la direction à agir et en influençant le comportement. Il peut donc être justifié de structurer les plans de rémunération des dirigeants de manière à les aligner sur les priorités stratégiques, y compris la gestion des risques ESG importants, afin d’encourager les performances dans ces domaines, en particulier lorsque celles-ci sont à la traîne.

À cette fin, lorsque les investisseurs évaluent si et quels paramètres ESG devraient être inclus dans les plans de rémunération des dirigeants d’une société de portefeuille, une approche holistique de l’analyse de l’inclusion des indicateurs est la plus appropriée. Sans être exhaustifs, les facteurs clés que les investisseurs doivent prendre en compte lorsqu’ils évaluent les paramètres ESG dans les plans de rémunération sont décrits ci-dessous. Ces facteurs comprennent la pertinence et l’importance financière d’un indicateur, la performance de l’entreprise par rapport à l’indicateur, le degré d’information déjà disponible dans les autres documents déposés par l’entreprise, et la crédibilité des plans d’une société de portefeuille concernant les questions ESG liées à ces indicateurs ESG dans les plans de rémunération. Cette approche doit prendre en compte les circonstances spécifiques de la société de portefeuille afin d’induire des comportements et des résultats appropriés. Dans l’ensemble, l’attention des investisseurs doit rester ancrée dans la philosophie selon laquelle la rémunération des dirigeants doit être liée à la création de valeur à long terme.

Pertinence des mesures, importance relative et performance de l’entreprise

Les indicateurs ESG sélectionnés pour être inclus dans les plans de rémunération des cadres doivent être pertinents par rapport à la situation spécifique de l’entreprise ou du secteur, et surtout, ils doivent être financièrement significatifs. Lorsqu’une entreprise accuse un retard de performance par rapport à ses pairs dans un domaine particulier, les risques ESG, y compris les indicateurs ESG, dans ces domaines, deviennent plus appropriés.

Divulgations existantes

On peut également se demander si l’entreprise a déjà fourni des informations solides dans d’autres documents rendus publics (tels que les circulaires de sollicitation de procurations, les rapports ESG et les rapports annuels). L’absence d’informations de la part d’une entreprise peut signifier que l’inclusion de ces indicateurs environnementaux ou sociaux dans les plans de rémunération indiquerait au minimum que l’entreprise mesurera probablement les indicateurs pertinents sur une base annuelle afin de rendre compte de ses performances. Cette inclusion peut également se traduire par une amélioration de la communication si l’entreprise incorpore des détails supplémentaires concernant les indicateurs mesurés dans l’analyse de la rémunération (CD&A). La mesure permet au moins à la direction de se concentrer sur les problèmes, ce qui peut l’inciter à agir. En revanche, la publication d’informations dans le CD&A peut permettre aux investisseurs d’avoir accès à des données métriques plus opportunes et plus pertinentes, alors qu’avant cette inclusion, les mises à jour à cet égard n’étaient peut-être pas aussi régulières.

Crédibilité du plan

Pour déterminer si un indicateur ESG spécifique doit être inclus dans les plans de rémunération des dirigeants, il faut d’abord examiner si la société de portefeuille a des plans crédibles pour s’attaquer à l’enjeu financier en question. Du point de vue de la philosophie de la rémunération, les entreprises devraient lier la rémunération des dirigeants aux domaines qui requièrent l’attention et la concentration de la direction. Si la société de portefeuille progresse bien par rapport à un plan crédible, l’inclusion d’une mesure ESG peut ne pas être nécessaire ou appropriée, car les investisseurs peuvent préférer que la société de portefeuille concentre ses efforts (et ses plans de rémunération) sur des questions plus matérielles et plus urgentes, toutes choses étant égales par ailleurs. Toutefois, même lorsque les plans de rémunération incluent des indicateurs ESG financièrement significatifs, tels que les indicateurs de réduction des émissions de carbone, si l’entreprise ne dispose pas d’un plan bien conçu et crédible pour réduire les émissions globales de carbone, aucun degré d’inclusion d’indicateur ne créera les conditions nécessaires pour inciter la direction, car le plan ne contient probablement pas d’objectifs réalisables ou appropriés.

Réflexions finales

Il est important que les investisseurs reconnaissent que les administrateurs indépendants sont souvent les mieux placés pour concevoir des programmes qui incitent au mieux la direction à créer de la valeur à long terme. Cela s’explique par le fait que les administrateurs indépendants siégeant au sein d’une entreprise sont beaucoup plus au fait de sa situation particulière que ne le sont les observateurs extérieurs. Toutefois, tout en s’en remettant au conseil d’administration et en lui confiant le soin de faire ce qu’il y a de mieux pour les actionnaires, les investisseurs devraient jouer un rôle actif en vérifiant si leurs fiduciaires s’acquittent correctement de leur tâche. Alors que les entreprises en portefeuille continuent de prendre en compte les indicateurs de performance ESG dans leurs plans de rémunération, les investisseurs doivent s’engager régulièrement auprès des comités de rémunération sur ces sujets, en utilisant l’approche-cadre telle que celle décrite ci-dessus, afin de rester des intendants actifs et réactifs du capital.


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Le présent document peut contenir des déclarations prospectives. Les déclarations prospectives reflètent les attentes et les projections actuelles concernant des événements et/ou des résultats futurs, sur la base des données actuellement disponibles. Ces attentes et projections peuvent se révéler incorrectes à l’avenir, car des événements qui n’ont pas été anticipés ou pris en compte dans leur formulation peuvent se produire et conduire à des résultats qui diffèrent matériellement de ceux exprimés ou sous-entendus. Les déclarations prospectives ne sont pas des garanties de performance future et il convient d’éviter de s’y fier.

Gestion de placements TD Inc. est une filiale en propriété exclusive de la Banque Toronto-Dominion.

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Comment construire un véritable portefeuille à zéro émission nette

Le changement climatique présente un risque systémique pour les économies, les marchés financiers et les investissements. Afin de stimuler l’action nécessaire pour atténuer ses effets les plus graves, les propriétaires et les gestionnaires d’actifs totalisant des billions de dollars américains se sont engagés à ne pas produire d’émissions nettes d’ici à 2050 ou plus tôt. Pourtant, les émissions mondiales continuent d’augmenter.

Si les investisseurs ne peuvent à eux seuls infléchir la trajectoire des émissions, l’approche la plus courante de l’investissement à zéro émission nette, qui consiste à imposer des objectifs visant à réduire les émissions du portefeuille au fil du temps, n’est manifestement d’aucune utilité :

  La réduction des émissions d’un portefeuille est souvent obtenue en se séparant d’actifs ou de régions à fortes émissions. Cela réduit l’empreinte carbone d’un portefeuille sur le papier, mais ne fait rien pour réduire réellement les émissions.

  L’exclusion des actifs et des régions à fortes émissions signifie souvent la réduction des allocations aux marchés émergents. Cela limite la disponibilité des capitaux là où ils sont le plus nécessaires pour réaliser la transition énergétique.

  Réduire l’univers d’investissement en excluant des industries et des régions en raison de leurs émissions peut conduire à des allocations sous-optimales et à des rendements inférieurs.

Nos discussions avec les propriétaires d’actifs révèlent un manque de confiance dans l’approche traditionnelle de la construction de portefeuilles à zéro émission nette. Un sondage que nous avons réalisé en 2023 a révélé qu’un tiers des propriétaires d’actifs ne sont pas sûrs que leur approche en matière de transition de leurs actifs vers le zéro émission contribue réellement à réduire les émissions dans le monde réel.

Nous pensons qu’il existe des moyens de construire des portefeuilles qui ne compromettent pas les rendements, les responsabilités fiduciaires ou les progrès vers un avenir à faible émission de carbone. Mais elles nécessitent de s’éloigner des approches fondées sur des objectifs de réduction des émissions du portefeuille au fil du temps.

De la réduction des émissions financées au financement des émissions réduites

Le point de départ pour mettre l’investissement net zéro sur les rails est de redéfinir ce qu’est un investisseur zéro émission nette. Nous proposons : une personne qui agit de manière à maximiser sa contribution à la réduction des émissions dans le monde réel et à une transition socialement responsable, sans compromettre les rendements des investisseurs ou les responsabilités fiduciaires.

Cela signifie qu’il ne faut pas chercher à réduire les émissions financées (émissions liées aux activités d’investissement), mais plutôt à financer la réduction des émissions. Ceci est particulièrement important dans le climat politique actuel – avec une politique potentiellement moins favorable et moins d’entreprises poussant fortement vers le seuil de zéro émission nette et donc un rythme de décarbonisation plus lent – qui peut rendre plus difficile la construction d’un portefeuille d’actifs à faible teneur en carbone sans restreindre de manière substantielle l’univers d’investissement. Parallèlement, il est devenu encore plus important de soutenir la réduction des émissions de carbone dans le monde réel afin d’atténuer le risque climatique.

Bien qu’il n’y ait pas de solution unique, une approche efficace de l’investissement à zéro mission nette devrait inclure les cinq éléments suivants. Chacun d’entre eux joue un rôle différent dans le soutien de l’alignement « zéro émission nette » :

1. Allocations dédiées aux actions et aux titres à revenu fixe pour les solutions climatiques. Il s’agit notamment d’investissements dans des entreprises qui favorisent la décarbonisation, telles que celles qui se concentrent sur les énergies renouvelables, le stockage des batteries, les technologies liées aux véhicules électriques et à l’efficacité énergétique, ainsi que l’hydrogène vert. Nous pensons que ce groupe d’entreprises peut atteindre une croissance structurelle supérieure à celle du marché à mesure que le monde se décarbonise, ce qui pourrait constituer une source de rendement différenciée pour un portefeuille.

2. Allocations dédiées aux actions et à la dette de transition. Ces investissements comprennent le financement d’entreprises ou d’émetteurs dans des secteurs à fortes émissions avec des plans de transition crédibles, et des entreprises fournissant des produits qui permettent la transition, comme les minerais essentiels. Ces entreprises ne peuvent souvent pas être intégrées dans un portefeuille « zéro émission nette » typique, en raison de leurs émissions élevées. Mais nous voyons un potentiel de rendement et d’impact important si elles mettent en œuvre avec succès leurs stratégies de transition.

3. Autres investissements en actions et en titres à revenu fixe. Pour la majeure partie d’un portefeuille, nous recommandons de donner la priorité à l’engagement pour accélérer le travail des entreprises du portefeuille pour décarboniser leurs opérations et leurs chaînes de valeur, plutôt qu’à l’exclusion. Lorsqu’une collaboration n’est pas possible ou qu’il est peu probable qu’elle soit efficace, les investisseurs peuvent adopter une attitude d’« inclusion positive », en orientant leurs investissements vers des entreprises dont les plans de transition ou le potentiel sont crédibles.

4. Investissements souverains à revenu fixe. Pour les obligations gouvernementales nationales et les autres actifs pour lesquels les options d’ajustement des allocations sont limitées (comme ceux détenus pour des raisons réglementaires), le principal outil permettant d’atteindre zéro émission nette est la sensibilisation. Pour les obligations souveraines internationales, il existe une opportunité significative d’allouer des fonds aux pays qui progressent vers le seuil de zéro émission nette – par exemple, en utilisant l’indice Ninety One Net Zero Sovereign Index pour mesurer leur alignement. Les investisseurs peuvent également investir directement dans les solutions climatiques et la transition par le biais d’obligations souveraines vertes et liées au développement durable, lorsqu’elles sont disponibles.

5. Marchés privés et actifs réels. Les investisseurs peuvent avoir une influence significative par le biais d’investissements privés. Investir dans des actifs réels peut également être un moyen de contribuer directement à la construction d’infrastructures et de bâtiments à faible émission de carbone, ou d’influencer la gestion de ces actifs afin de réduire leur impact carbone.

Pour bien mesurer

La révision de l’approche « zéro émission nette » nécessite des mesures différentes pour évaluer les investissements et mesurer les progrès, au-delà de la simple mesure des émissions financées.

–  Solutions climatiques: utiliser le «carbone évité» – les émissions évitées grâce à lutilisation dun produit dont les émissions sont inférieures à celles du statu quo.

–  Investissements de transition : utiliser la notion de « réduction des émissions de carbone », c’est-à-dire l’ampleur de la réduction des émissions d’une entreprise ou d’un pays.

–  Tous les investissements : utiliser « l’alignement des actifs » – la proportion d’entreprises ayant des objectifs nets zéro fondés sur des données scientifiques et des plans de transition crédibles ; et « l’engagement zéro émission nette » – la proportion d’émissions couvertes par des engagements stratégiques visant à influencer la réduction des émissions de carbone, idéalement en mesurant les résultats de l’engagement.

Une nouvelle approche

L’économie mondiale n’est pas du tout sur la bonne voie pour atteindre un niveau d’émissions nettes nulles d’ici 2050. Pourtant, l’approche habituelle de la construction d’un portefeuille « à zéro émission nette » n’est pas susceptible d’aider, et peut même nuire.

En concentrant les allocations sur le financement de la réduction des émissions dans le monde réel et en utilisant l’engagement pour encourager l’alignement sur le principe du zéro émission nette, nous pensons que les investisseurs peuvent aider à orienter l’économie vers une voie crédible de décarbonisation, tout en optimisant les rendements pour les clients et les bénéficiaires.


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